
INTRODUCTION
Le but du corps humain est de conserver son homéostasie.
L’homéostasie se définit comme l’équilibre dynamique de notre corps. Une harmonie dans son fonctionnement.
Cet équilibre dépend en grande partie de petites substances, particules que le corps sécrète lui même et qui ont pour but de parcourir le corps pour y délivrer des messages : les hormones.
En effet, ce sont elles qui communiquent à l’organisme la faim, le sommeil, la libido, le stress etc.
Elles sont sécrétées par différentes glandes dans notre corps : les glandes endocriniennes
LES PRINCIPALES FONCTIONS CORPORELLES REGIES PAR NOS HORMONES
Il existe une multitude d’hormones qui contrôlent énormément de fonctions dans le corps.
J’ai choisi de ne ne pas toutes les développer car je n’écris pas de thèse sur le sujet et cet article serait beaucoup trop long.
C’est pourquoi j’ai décidé d’aborder cinq fonctions principales et vitales pour le corps qui fonctionnent grâce à plusieurs hormones.
LA FREQUENCE CARDIAQUE
L’adrénaline est sécrétée par les glandes surrénales pour préparer un effort physique ou répondre à un stress occasionné.
Elle augmente la fréquence cardiaque pour que le corps puisse se défendre face aux « dangers ».
Elle joue un rôle crucial en tant que neurotransmetteur dans le système nerveux central. En effet, elle permet le passage rapide d’une information d’une cellule à une autre. Elle agit donc comme un coup de fouet pour l’organisme et répondre à l’urgence (stress, danger, douleur, etc).
L’adrénaline est une bon messager pour répondre à une menace pour le corps car son pic redescend rapidement et l’adrénaline est vite éliminée.
Toutefois, en excès, elle peut être source d’anxiété et épuise le corps. Des méthodes existent pour la contrôler comme la cohérence cardiaque (lien), l’exercice physique, la sophrologie etc.
LA DIGESTION
Il en existe une multitude et on en distingue quelques unes; par exemple la sécrétine, gastrine, cholécystokinine, bombésine, substance P, le VIP, la neurotensine, entéroglucagon, somatostatine, incrétines (GLP1ou Glucagon-Like-Peptide, GIP ou Gastric Inhibitory Peptide), sérotonine, catécholamines…..
L’intestin est parfois considéré comme la plus grande glande endocrinienne
Les hormones intestinales sont également appelées entérohormones. Elles exercent de nombreux effets dans le parcours du bol alimentaire de la bouche à l’anus mais également à distance (cerveau, pancréas, foie…) en participant au contrôle de l’entrée des nutriments dans l’organisme, de la prise alimentaire, de l’homéostasie glucidique.
Ces entérohormones étant sécrétées tout au long du chemin digestif, il est donc nécessaire d’avoir une alimentation respectueuse et équilibrée afin de ne pas perturber ce processus (dénutrition ou obésité)
Les hormones « usagées » et leurs résidus sont ensuite détruites par le foie.
LA CROISSANCE
On parle d’hormone GH ou somatotrophine, somatotopine ou somatropine; elle est sécrétée par la partie antérieure de l’hypophyse
C’est une hormone anabolisante pour notre organisme et présente de multiples effets bénéfiques. Elle aide notamment à la mobilisation des réserve lipidiques.
L’hormone de croissance est essentielle dans la réparation musculaire. En effet, lorsque l’on pratique un sport, on casse des fibres musculaires; La récupération permet de reconstituer ses fibres et l’hormone de croissance va les y aider en en reconstituant en plus grande quantité pour préparer le muscle au prochain effort de façon plus solide : le principe de gain de masse musculaire (la synthèse protéique).
Il est à noter que l’alimentation est primordiale dans la vie du sportif et davantage dans la production de cette hormone de croissance.
Plus notre taux de sucre est élevé, plus le taux d’hormone de croissance sera bas. Par conséquent, la sécrétion de GH est intimement liée à notre glycémie.
Il est donc préférable de limiter la consommation de sucres rapides surtout avant l’entrainement.
Il est également important d’aborder ses effets négatifs, ses excès.
Parfois utilisée par certains sportif pour augmenter leur capacité musculaire et diminue la masse grasse, elle augmente donc les performances mais peut avoir des effets dévastateurs :
- douleurs articulaires et musculaires, crampes, rétention d’eau
- déformation du corps (en effet, la croissance des muscles ne se fait par de façon proportionnelle)
- diabète
- croissance anormale de certains organes internes notamment le coeur provoquant des dégras tels qu’une insuffisance cardiaque, hypertension artérielle entre autres.
LE SOMMEIL
La mélatonine est l’hormone qui favorise l’endormissement et elle est naturellement produite par l’organisme (comme toutes les hormones dont parle cet article!!) et principalement sécrétée par la glande pinéale.
Elle est synthétise grâce à un acide aminé : le Tryptophane; ce dernier est aidé de notre amie sérotonine pour que puisse être fabriquée la mélatonine.
Sa principale fonction est de synchroniser le cycle circadien (veille/sommeil). La mélatonine possède de très nombreuses fonctions mais la principale reste la régulation de notre cycle de notre horloge biologique interne.
La prise de mélatonine en complément est intéressante dans le cadre d’un dérèglement du cycle circadien, lorsque son horloge biologique est perturbée :
- décalage horaire
- travail à horaires décalés
- exposition tardive à la lumière bleue
Concernant les effets indésirables d’une prise de complément en mélatonine, il n’en existe pas !
En effet, lorsque la prise est inférieure à 2mg par jour, il n’y a aucune accoutumance ou dépendance physique.
L’arrêt de la prise ne provoque pas non plus d’effets secondaires sur la qualité du sommeil. L’organisme ne réclame pas davantage de complément.
LA TEMPERATURE CORPORELLE
Les hormones peuvent perturber la manière dont le système nerveux perçoit la température extérieure. La testostérone, tout particulièrement, inhibe la sensation de froid, en bloquant certains récepteurs dans le cerveau.
De la même façon, la progestérone augmente la température corporelle jusqu’à 0,5 degrés Celsius. Chez les femmes, cela permet une préparation de l’endomètre à une future gestation. C’est pourquoi certaines femmes utilisent la méthode de la symptothermie comme moyen de contraception ou de préparation à la conception d’un enfant.
En outre, la température corporelle change pour permettre au corps de se préparer à différentes situations.
Dans le prolongement de cette idée, parlons de la la thermogenèse chimique.
Elle provoque une accélération du métabolisme. En effet, elle est induite par la sécrétion de certaines hormones : adrénaline, glucagon et glucocorticoïdes plutôt pour la réponse à court terme, et hormones thyroïdiennes pour l’adaptation à long terme.
CAS PARTICULIER DES FEMMES
Le cycle féminin influence l’ensemble du fonctionnement de notre corps : température corporelle, digestion, humeur etc.
Par exemple à l’approche des règles, le transit peut avoir tendance à ralentir, la faute à qui ? : la progestérone ; il s’agit d’une hormone relaxante; les muscles de l’intestin vont avoir tendance à se relaxer et perdre de leur tonus. Résultat : le transit ralentit et une constipation peut s’installer.
Le même phénomène est observé chez les femmes enceintes.
CAS PARTICULIER DES HOMMES
On parle d’andropause pour les hommes (baisse de la testostérone)
Il s’agit d’un déficit androgénique lié à l’âge; il s’agit non pas d’un arrêt de production mais une simple baisse du taux de testostérone. C’est un trouble qui n’est pas systématique.
En effet, certains hommes ne sont absolument pas concernés par cette baisse.
Elle n’est pas non plus toujours accompagnée de symptômes.
Toutefois, certains hommes commencent à en parler lorsque l’un des symptômes se manifeste et parait plus important que les autres : une baisse ou des troubles érectiles (ce qui ne perturbe absolument pas la production de spermatozoides). Les troubles observés peuvent être tout autre : bouffées de chaleur, troubles du sommeil, prise de poids, perte de mémoire, diminution de la masse musculaire, diminution de la pilosité etc.
L’andropause ne peut pas être comparée à la ménopause chez les femmes car bien que le taux de testostérone baisse progressivement entrainant certains troubles et symptômes, cela ne signifie en aucun cas un arrêt de la fertilité comme cela est le cas pour les femmes.
Des traitement existent, qu’ils soient médicamenteux par l’absorption de testostérone naturelle (voie orale, cutanée ou intramusculaire). Ce traitement présentent des contre indications et il convient de consulter un professionnel de la santé ainsi que d’être suivi pendant la durée du traitement.
Chacun d’entre nous, homme, femme est construit selon un schéma hormonal particulier et qui est propre à chaque individu.
Il faut arriver à déterminer sa génétique et adapter son mode de vie pour que cette chimie hormonale ne soit qu’un outil de notre vie.
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