
Non, la prise de poids n’est pas une fatalité lors de la ménopause !!!
C’est une étape plus qu’importante dans la vie d’une femme. Il s’agit de l’arrêt des règles donc de la faculté de procréer.
La production d’oestrogènes baisse pour s’arrêter totalement jusqu’à l’état appelé androgénique.
Les oestrogènes participent notamment à la répartition des graisses dans le corps. La chute de leur production implique que la répartition se fait différemment et notamment dans le bas du ventre…
Les graisses sont redistribuées principalement dans la zone abdominale. C’est pourquoi les femmes en période de transition ménopausique ont une attention doit être toute particulière à ce niveau là.
Le métabolisme ralentit de façon tout à fait naturellement avec les effets de l’âge et les cellules mettant plus de temps à se régénérer;
De manière plus scientifique et comme nous l’explique les Dr Jorge César Correia, Maria Mavromati et Zoltan Pataky dans la revue Suisse « Ce changement favorise l’apparition d’un syndrome métabolique durant la ménopause, qui se caractérise par une altération du profil lipidique (augmentation des taux de cholestérol LDL, des triglycérides, des acides gras libres et diminution des taux de cholestérol HDL) et de la glycémie ainsi que par une hypertension artérielle et une obésité abdominale, avec pour conséquence une augmentation du risque cardiovasculaire »
Attention, l’arrêt des règles n’est pas forcément concomitant avec la baisse de production d’hormones
Beaucoup de symptômes sont difficiles à gérer pour les femmes vivant leur ménopause. Notamment les bouffées de chaleur qui sont la réaction d’une stimulation excessive des centres cérébraux pour pallier le manque de production d’oestrogènes.
Après quelques mois de turbulences, le corps se rééquilibre et les ovaires cessent de produire tout hormone.

Quelles conséquences la chute de ces hormones a sur le poids ?
Souvent la prise de poids est plus souvent liée à l’avancée dans l’âge que la ménopause en tant que tel. En effet, les effets du temps ont pour conséquence de faire diminuer la masse maigre. La carence en oestrogène vient se rajouter à ce phénomène sur l’apport et la dépense énergétique.
On observe également une baisse de la masse musculaire. Il est donc primordial de consommer suffisamment de protéines et des nutriments indispensables au rééquilibrage alimentaire.
Quelle alimentation choisir pendant la période de transition ménopausique et ménopause ?
Le plein de protéines, de fibres, d’aliments riches en oméga 3, en calcium et en vitamine D.
A ne pas oublier également, les aliments riches en magnésium (légumes à feuilles vertes, noix et graines, légumineuses) peuvent être consommés pour soulager les symptômes de la ménopause tels que les bouffées de chaleur, l’insomnie, les palpitations et l’irritabilité.
A contrario les aliments épicés, l’alcool et la caféine doivent être évités pour soulager les bouffées de chaleur.
Par ailleurs, les aliments riches en phytoœstrogènes, en particulier le soja, aident à soulager les symptômes de la ménopause et favorisent la santé musculosquelettique et osseuse.
Aucune femme n’ayant eu les mêmes règles, aucune d’entre elles ne vit sa ménopause de la même façon. Elle est une période importante dans la vie d’une femme où elle doit pouvoir demander à être accompagnée en cas de besoin.
Au de là de l’aspect prise ou perte de poids, il convient de rappeler que la chute de production d’oestrogènes entraine un bouleversement du métabolisme. Les oestrogènes apportent de nombreux bénéfices physiologiques sur le plan cardiovasculaire, cérébral et cognitif.
Il sera alors opportun de prendre conseils auprès d’un professionnel de la santé en cas de dérèglement trop important ou simplement en cas de doute.
L’aspect psychologique et émotionnelle dans cette période de transition est un facteur important car il fait partie des raisons pour lesquelles il y a une prise de poids.
Mesdames, soyez fières des changements !

No responses yet